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 Kusanagi Akira

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Kusanagi Akira




Messages : 29
Date d'inscription : 08/06/2009

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MessageSujet: Kusanagi Akira   Kusanagi Akira EmptyVen 26 Juin - 14:48

Nom : Kusanagi
Prénom : Akira
Race : Shinigami
Rang : Kyu Ban Tai Taisho


Zampakuto : « Tenkai no Kama », la faux du monde céleste.

Scellée, cette lame possède une forme qui lui est tout à fait spécifique. Là où presque la totalité des zampakutos sont très largement inspirés du Katana, Tenkai no Kama ne peut être rattaché à aucun modèle standard d’épée ou plus largement d’arme blanche existant. Pour ce qui est de sa forme générale, ce zampakuto mesure une soixantaine de centimètre, sa lame suit la même courbe qu’une lame de katana ; elle en diffère dans sa largeur. En effet, dès sa base, la lame se fait plus large que la poignée et continue de s’élargir à mesure que l’on se rapproche de l’extrémité. Un élargissement radical se fait aux environs du premier quart de la lame où celle-ci devient plus de deux fois plus large. La pointe de la lame n’est pas extrêmement marquée mais il est possible d’utiliser cette épée en tant qu’arme d’estoc, bien qu’elle soit principalement utilisée comme arme de taille. Une taille très particulière d’ailleurs, ceci étant dut au déséquilibre généré par la non-uniformité de la lame : le zampakuto penche très largement en avant, ce qui oblige son possesseur à user d’une technique de combat toute particulière où la lame n’est jamais immobile : Akira la fait tournoyer en permanence lorsqu’il se bat pour créer une force d’inertie multipliant ainsi par un facteur important sa puissance d’impact et sa mobilité, tant pour parer que pour frapper. De ce fait, Akira a développé un style de combat très dynamique et très physique qui consiste, dans ses grandes lignes, à s’acharner sur son adversaire sans lui laisser une seule seconde pour respirer. Pour faciliter le tournoiement presque continu du zampakuto dans les mains du shinigami, l’arme est pourvue au niveau de sa garde de boucles creuses grâces auxquelles il peut la manipuler du bout des doigts. Outre cette particularité, la garde est assez ordinaire et peu imposante en comparaison de la lame. La poignée quant à elle est relativement courte et ne permet que difficilement un usage à deux mains, bien que cela soit toujours possible. Akira préfère intervenir avec sa deuxième main directement sur la lame à un seul tranchant pour parer une attaque singulière ou exécuter un mouvement spécial. Le zampakuto arbore pour le reste un aspect sobre : aucune décoration superflue, pas de fioritures… La lame est des plus claires, quand à la garde et à la poignée elles sont noires : métal pour la garde et bois pour le tsuka, ce dernier étant néanmoins revêtu d’un tissu rouge sombre. Le fourreau est lui aussi complètement noir à l’exception d’une fine bande de la couleur du tissu revêtant la garde, prés de l’entrée du fourreau.

Shikai : « Hakai shiro, Tenkai no Kama ! »

Voici la formule, somme toute aussi pertinente qu’une autre, pour laisser le zampakuto du Kyu Ban Tai Taisho s’exprimer. En vérité, il y encore moins d’importance à donner à cette formule que pour celle des autres zampakutos car, outre le fait qu’elle n’est qu’un artifice pour épicer un combat : le saupoudrer d’une pincée de suspense, on n’entend jamais Akira la prononcer clairement. Cela pourrait venir du fait que, comme tout shinigami doté d’une certaine expérience, le capitaine peut se passer de formule pour transformer son arme mais non : les particularités de cette faux qui n’en porte que le nom sont nombreuses, et même lorsqu’elle change de forme on peut en voir. Ainsi, lors de sa transformation, la concentration de reatsu du zampakuto est énorme au point que son relâchement brutal cause une explosion sans conséquence pour qui que ce soit, si ce n’est peut-être la surprise causée chez certains adversaires devant l’onde de choc spirituelle un brin aveuglante. Et comme une prémisse à cette explosion, un grondement puissant résonne très largement dans l’aire de combat, rendant toute distinction d’articulation illusoire. De part ces particularités lors de la libération de l’arme, la confusion règne chez les adversaires qui n’ont pas l’expérience du combat contre les zampakutos et ainsi ceux qui ne savent sur le bankai que ce qu’en disent les rumeurs ont tendance à prendre ce shikai pour ladite forme ultime des faucheuses d’âmes. Cette idée est accentuée par l’aspect de l’arme libérée ; elle n’est en effet pas des plus discrètes et la sobriété est loin d’être sa principale caractéristique.

Tenkai no Kama est constituée de deux lames courtes et massives, identiques, reliées entre elles par une grande chaine qu’Akira enroule autour de ses bras et fait passer dans son dos. Cette chaine n’a aucune conséquence néfaste sur le combat du fait qu’elle semble s’allonger aux grés des besoins du combattant : l’action d’une lame n’ayant ainsi aucune influence sur l’autre extrémité de l’arme. Quant aux lames sœurs, ce sont d’avantage des couteaux gigantesques que des épées. On pourrait les qualifier d’épées très courtes du fait que les lames seules ne mesurent qu’une trentaine de centimètres et leur poigné ne permet qu’un usage à une main de chaque instrument. Les lames sont extrêmement larges et massives, d’avantage que celle du zampakuto sous sa forme scellée. Elles semblent être constituées d’un métal gorgé de sang, comme ayant baigné des siècles dans celui de leurs victimes. Leur relief n’est pas régulier mais denté pour mieux déchiqueter les chaires et la garde est presque inexistante du fait de son inutilité aux vues de l’usage qu’à Akira de ses armes pendant les combats. Ce dernier utilise en effet, comme précédemment, l’inertie massive de ses armes au maximum. Ainsi, bien qu’il lui arrive pendant le combat de se battre de façon banale : poignée dans la main, il préfère d’avantage faire tournoyer ses lames pour frapper, trancher ou encore enchaîner son adversaire. De plus, Akira a la possibilité de gorger ses lames de réatsu, ces dernières arborant alors un aspect incandescent, pour frapper son ennemi avec des explosions massives ou se donner d’avantage d’énergie pour trancher un objet. Ces lames ont aussi la particularité de dissiper toute forme d’énergie spirituelle dirigée contre leur manipulateur lorsqu’il les fait tournoyer, grâce à leur capacité de concentration de reatsu. En contrepartie, Akira est une fois de plus contraint à un style de combat très mobile et très offensif s’il veut être performant : il se trouve donc dans une situation similaire à la première à la différence qu’il est ici doté de certains pouvoirs et d’un allongement important.

Bankai : Secret pour le moment.


Description Physique :

On devine d’avantage la mentalité d’Akira au travers de sa gestuelle et de son attitude que de son physique. Son corps ne nous laisse en effet deviner de lui que les dures épreuves qu’il a dut subir et les prédispositions naturelles dont il est doté qui légitiment son appartenance à l’élite du Treize Gotei. Tout chez lui le caractérise comme un guerrier. Il est grand : il mesure plus d’un mètre quatre-vingt, son point est au diapason de ses prétentions de combattant et lui offre des proportions idéales pour se battre tel qu’il le fait. Tout son corps est extrêmement musclé et tonique, ce qui lui offre une constitution des plus fermes, très loin de se baser sur un volume illusoire et handicapant. Paradoxalement, cela rend aussi ce physique très fort assez discret sous ses vêtements et il n’y a qu’en prenant le temps de regarder ses bras ou en l’observant lors d’un combat qu’on surprend ce physique athlétique. Le teint de sa peau est relativement ordinaire, on peut noter la présence d’une cicatrice discrète au niveau de son œil droit : comme un coup d’épée porté et d’une autre sous son œil gauche, mais il n’a pas souvenir d’un événement particulier qui aurait pu lui causer ces cicatrices, les seules visibles. Ses yeux sont d’un vert peu commun et son regard, bien qu’habituellement peu disposé à juger de quelqu’un, a tendance à troubler un interlocuteur fixé par la quantité d’impressions contradictoires qu’il peut transmettre. Ses cheveux sont relativement longs, il les attache la plupart du temps en queue de cheval d’une façon des plus négligées, révélatrice du peu d’intérêt qu’il porte à son apparence. Cette absence d’importance accordée à son allure est encore plus notable au niveau de sa tenue. Akira porte en effet ce qui semble être le kimono commun à tous les shinigamis à la différence prêt que le sien n’est pas pourvu de manches. Notre capitaine ne semble de plus pas en prendre grand soin… Le kimono est noué à l’aide d’une ceinture grise assez pauvre, loin de témoigner du statu social de son porteur. Akira porte parfois de longs gants recouvrant une bonne partie de ses avant bras, peut-être ont-ils une quelconque utilité cachée en combat. Il aime aussi parfois, bien que cela soit devenu rare, porter un vieux veston composé de deux tissus différents : un apparemment semblable à celui qui compose son kimono, l’autre de couleur marron clair, d’une valeur moindre au premier, qui donne au capitaine de la neuvième division un aspect bien loin de convenir à un homme de sa position. Par ailleurs, Akira a tendance à porter le moins possible le haori blanc, symbole de son autorité, qu’il trouve assez encombrant et auquel il n’accord aucune importance symbolique… Il ne peut néanmoins raisonnablement pas se permettre d’abandonner un vêtement aussi emblématique. Malgré son absence d’intérêt envers les signes de paraitre social, il est impossible de faire abstraction de la puissance qui se dégage du personnage, et l’on sent à travers toute cette démonstration de négligence l’assiduité dont il peut faire preuve lorsque le besoin d’accomplir une tâche devient vital.


Description Morale :

Le caractère d’Akira est difficile à sondé, d’un part parce qu’il affiche la plupart du temps une profonde indifférence face à toute chose, d’autre part parce que ce dit caractère est loin d’être uniforme le reste du temps. Cette indifférence reste néanmoins ce qui définit son identité pour nombre d’individus : en règle générale, ceux qui ne le connaissent pas. Loin de mépriser les autres, Akira se soucis simplement très peu de ce qui se passe autour de lui, du moins habituellement. Ainsi, il passe son temps libre en marge de son environnement, semblant toujours peut attentif à ce qui se produit autour de lui sans pour autant l’ignorer. Dans son rapport aux autres, Akira est un homme plutôt familier. Il semble inaccessible à première vue, mais après quelques discussions, on comprend qu’il ne cherche pas à mettre de la distance entre lui et son interlocuteur ; il faut juste un temps d’adaptation. Il fait également preuve d’une indifférence de ton dans sa façon de s’adresser à ses locuteurs. De ce fait, les hautes autorités et personnes de hauts rang social peuvent se sentir lésées là où ceux que certains considèrent comme des moins que rien peuvent avoir le sentiment d’une étrange proximité avec un important personnage. Cette même caractéristique laisse croire que notre shinigami ne fait pas de distinction entre un parfait inconnu et ses amis, qu’ils sont tous soumis au même régime et qu’en fin de compte, il n’accorde pas de valeur singulière à qui que ce soit mais en réalité, ses amis sont justement capable de sentir cette différence d’implication dans la conversation, une différence qui peut apparaitre au grand jour lorsqu’une raison particulière pousse Akira à quitter son état naturel : lorsque ses sentiments rentrent en jeux. Cela peut être aussi bénin que l’agacement dut à une requête trop insistante qu’il ne peut se contenter d’ignorer mais peut aller jusqu’à de la véritable colère ou de la tristesse où l’on verrait Akira bien plus humain que jamais. Il est en effet profondément humain et humaniste au fond de lui, il n’accepte de défendre que ses propres valeurs et c’est parce qu’elles se recoupent avec celles du Treize Gotei qu’il accepte d’en être un soldat mais il n’obéit pas aveuglement aux ordres ce qui lui vaut quelques problèmes avec l’autorité. Ainsi, Akira prêtera toujours main-forte à celui dans qui il se reconnait le plus et ne fera jamais grand cas d’un prétendu serment de fidélité qui le contraindrait à contredire ses principes.


Histoire : [EN COURS]


Objectifs : Akira n’a, à proprement parlé, aucun but dans la vie, aucun objectif. Rien ne le pousse à faire ce qu’il fait, si ce n’est peut-être le fait qu’il puisse le faire. Il devint shinigami parce qu’un jour il ressentit la faim ; il devint capitaine parce qu’il en eut le potentiel.
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Kusanagi Akira




Messages : 29
Date d'inscription : 08/06/2009

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MessageSujet: Re: Kusanagi Akira   Kusanagi Akira EmptyVen 26 Juin - 14:49

Rp Test :

Le soleil était haut, beau. Et le ciel toujours trop bleu narguait un homme qui ne souhaitait qu’une chose : la pluie. Quelle idée de réclamer un ciel gris lorsque l’on a la chance immense de posséder cette denrée si rare que l’on appelle le climat tropical ! Encore que, tropical ou autre, en réalité il n’en savait rien. Ce qu’il savait des iles bénéficiant de ce climat, il ne l’avait jamais lu que dans des livres, et à dire vrai il s’en fichait. Il pensait cela mais sans mot, sans pensée à proprement parler : il ne verbalisait rien et se contentait de regarder ce ciel affligeant, d’humecter cet atmosphère trop sec et pesant en se demandant si des précipitations si peu abondantes n’étaient pas le résultat d’une présence des plus ardentes au cœur de l’ilot de félicité que l’on nommait le Seireitei.

Ilot de félicité pour qui ? Certainement pas pour Akira qui s’ennuyait comme un rat mort à chaque fois qu’on le condamnait à rester cloitré, ce qui était beaucoup plus régulier depuis qu’il avait été affecté à une des treize divisions standards… Pas non plus pour les nombreux faucheurs d’âmes, afférés à leurs petites activités aux grandes conséquences, car pour la majorité ils étaient scrupuleux dans leur travail, tout le contraire de celui qui perdait son temps à prendre le soleil et regrettait amèrement de ne pas pouvoir s’abreuver de pluie. Il y avait aussi les nobles et leur triste vie construite autour et sur des apparences… Condamnés à s’habiller richement, toujours tirés à quatre épingles. A tenir des propos faux et fourbes au cours de repas interminables, et toujours trop riches ; obligés de se faire servir, soumis à une loi tacite qui leur interdisait le moindre effort. Ils devaient aussi subir les meilleurs soins, pour vivre le mieux possible pour ainsi pouvoir exercer un pouvoir qu’eux seuls détenaient. Non, cette vie d’esclave n’était en rien désirable.

Tout le monde était donc à plaindre dans ce microcosme. Qui étaient alors les envieux ? Ceux qui n’y appartenaient pas, évidemment, ceux qui ignoraient tout le malheur des responsabilités, qui n’avaient qu’à boire de l’eau dans des secteurs plus ou moins pittoresques et traditionnels du Rukongai, pouvant s’adonner à leurs activités favorites qu’étaient le meurtre et le pillage, et ce sans qu’aucun garant de l’ordre et de l’autorité ne s’interposasse… A moins évidemment que ces histoires ne se déroulassent tout prêt des murs qui séparaient les deux mondes : on ne peut tout de même pas accepter de voir s’afficher un bonheur aussi écœurant devant soit, alors même que l’on est condamné à tant de peines…

Enfin, ces considérations n’ont ici pas lieu d’être. Revenons donc à notre homme qui voulait la pluie. Elle ne venait pas, et ne saurait venir puisqu’elle est attendue et l’on sait bien que l’attente décuple le manque qui augmente la félicité au moment où l’on est finalement comblé. Mais que se passe-t-il si l’on s’entête à ne pas combler le manque, et que ce que l’on veut ne vient pas ? Certains s’obstinent et meurent, d’autre abandonnent et remportent ainsi la victoire sur un destin souvent déçu de nous voir lui survire. Akira est de ceux qui n’ont pas peur de mourir mais qui refusent de perdre, il aurait pu donc s’acharner longtemps à souhaiter ce qui ne devait venir que trente jours plus tard si un arbitre n’était pas entré en jeu.


« -Akira ? »

Une voix féminine, tout ce qu’il y a de plus agréable pour un homme, tant qu’elle est douce et suave, et que sa détentrice est en harmonie avec celle-ci. Aucun doute sur le fait que celle qui s’approchait correspondait à cette définition. Akira pencha la tête en arrière, et de son rocher il se vit surplomber une demoiselle aux atouts certains. Ses grands yeux bleus l’avaient comme à leur habitude submerger et il trouvait ainsi un peu de la félicité aquatique dont il était privé par ce temps trop sec. Lorsque la décrue s’entama dans son esprit, il pu admirer dans son ensemble cette silhouette qu’il connaissait si bien ; cette amazone à l’harmonie sans faille était la seule qui savait qu’elle pouvait le déranger lorsqu’il était dans cet état d’abandon. A la vision du regard un peu étonné de son ami, un beau sourire apparue vite sur son visage, Akira aimait penser qu’il était la cause d’une telle expression de son visage mais il la voyait si souvent ainsi qu’il devait admettre que c’était simplement dans sa nature. C’était tant mieux dans un sens car il est plaisant de penser que l’on est cause de chose si sublime mais encore plus de se dire que l’on côtoie une joie naturelle au quotidien.

« -Keiko ? Qu’est-ce que tu viens faire là ?
- Depuis quand me faut-il une raison pour venir te voir ? Je ne pense pas grandement te déranger en plus… »


Interprétant avec aisance une expression toujours aussi enjouée, Akira ne releva pas ce simulacre de bouderie et réalisa une roulade arrière pour retomber aux cotés de son amie.

« -Disons que tu viens rarement me voir lorsque j’emploi mon temps à ne rien faire…
- Pour éviter d’avoir à te réprimander tout simplement… Et puis je viens te sortir de ta torpeur. »


Remarquant l’intérêt encore mitigé du jeune homme à ses propos, Keiko pencha son visage sur le côté avec un air espiègle et un sourire narquois sur son doux visage ; immobile, elle observait son interlocuteur, sachant très bien qu’il comprenait qu’elle venait lui proposer une chose qu’il n’apprécierait guère. Elle ressemblait aux petites filles toutes fières de détenir un secret et qui prétendent vouloir le garder à tout prix jusqu’à ce qu’un simple éternuement les fasse avouer. Pourtant Akira ne semblait pas des plus empressés à lui soutirer ces aveux, il n’était pas encore tout à fait revenu de son voyage au pays de la pluie. Keiko débuta donc les explications sans sollicitations particulières. S’exprimant le plus lentement possible, elle mesurait l’intensité de ses propos et ne les distillait qu’au compte-gouttes.

« -Et bien, l’autre jour, je m’entraînais seule… Et comme à chaque fois, je suis allé jusqu’au bout de mes limites. Alors je m’apprêtais à sortir mon bankai ! Cependant, le capitaine Ukitake passait par là au même moment ; comme tu t’en doutes, il était trop tard pour stopper la libération et maintenir mon secret. Prise la main dans le sac, je m’attendais à une remarque ou des critiques sur le fait d’avoir gardée ce point secret… Mais contre toute attente, au lieu de me réprimander, il m’a proposé de postuler pour un poste de capitaine de division avec sa recommandation. Après réflexion, j’ai fini par accepter. »

Akira sentait le dénouement venir, et déjà l’il s’éloignait lorsque Keiko se rapprocha de lui pour être à porter de bras afin de l’empêcher de fuir et précipita sa dernière phrase pour couper toute retraite au jeune homme.

« -A la suite de ça le capitaine Ukitake m’a prévenu qu’une chose importante se préparait à la Soul Society et que cette dernière avait besoin de reconstituer ses forces au plus vite. Tu devines bien qu’il m’a demandé si je connaissais d’autres personnes dans mon cas, j’ai donc parlé de toi et tu es appelé à passer l’examen la semaine prochaine avec moi ! »

Les yeux rivés sur le visage de son ami, Keiko attendait une réaction, n’importe laquelle. Mais elle n’avait droit qu’au regard inquisiteur du jeune homme qui ne savait s’il devait pencher entre indignation ou tristesse. Non pas qu’il ait jamais demandé à Keiko de garder le secret sur son bankai mais il avait espéré que sa discrétion tiendrait même dans des circonstances qu’il avait envisagé depuis longtemps.

« -Tu ne dis rien ? Je t’ai mis en colère, c’est bien ça ? – dit-elle sur un ton très doux avec une moue suppliant son pardon – Ne prends pas cet air boudeur. Tu es parfaitement capable de tenir un poste comme ça, puis je me sentirais plus rassurée si tu étais avec moi »

Devant cette assurance et ce culot à toute épreuve qu’il appréciait tant, Akira n’eu d’autre choix que de se détendre. Mais il n’en était pas moins contrarié pour autant.

« - Alors, ta réponse ?
-Non…
-Je me doutais que tu ferais ta tête de mule à cette idée, mais c’est trop tard, tu n’as plus le choix.
-Bien sûr que si, sinon tu ne serais pas venu de demander.
-Je ne venais pas te demander, mais t’informer mon ami.
-Je m’en moque ! »

S’étant préparée à une longue confrontation, la jeune femme affichait une expression sereine et détendue, comme à son habitude. Elle espérait toujours convaincre le récalcitrant de se présenter au test, et voulait surtout faire en sorte qu’il ne le fit pas raté volontairement. Usant de sa verve plutôt que d’une force contraignante qui en réalité ne contraignait pas Akira à grand-chose, Keiko reprit la parole doucement.

« -Je ne te comprends pas : je te propose d’accéder à un poste qui t’apportera la plus grande liberté possible, tu n’auras de compte à rendre qu’à une seule personne et tu le sais comme moi que celle-ci laisse beaucoup de liberté aux gens en qui il a confiance sur la manière de diriger leur division.
-Ca ne changera pas grand-chose, j’appartiens à la première division : je rends déjà mes compte à papy de toute façon…
-En passant par une flopée d’officier, et d’intermédiaire ! Là personne ne te donnerait d’ordre en dehors du Capitaine Genryusai !
-Nee-chan, je ne veux pas être capitaine, – L’emploi de ce surnom était révélateur de l’envie d’Akira d’arrêter une conversation qui tournait à son désavantage – l’accès au haut de la hiérarchie, c’est aussi l’accès aux responsabilités et on sait tous les deux que je suis trop paresseux pour diriger des hommes, je ne sais que me battre moi !
-Pas la peine de tenter de tourner court à la conversation, tu ne partiras pas tant que tu n’auras pas changé d’avis. De plus, tu n’es pas objectif sur tes capacités ; si tu te donnais un peu de peine, tu serais un formidable meneur d’homme… Tu me l’as dit toi-même, déjà à l’époque des forces spéciales, reconnues pour leur attitude solitaire et indépendante, tes camarades se laissaient de plein gré entraîner par toi. Tu feras un excellent capitaine, bien meilleur que moi, j’en suis convaincue…»
Devant le peu d’enthousiasme du jeune homme, Keiko ajouta avec une moue suppliante « Si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi ; j’aurais besoin de ton soutien, pour me permettre d’assurer mon poste. Tu sais que je ne suis pas à l’aise en groupe. Puis ta patrie compte sur toi ! »

Un sourire amusé clôtura ce discours. Ce furent sur ces mots que la futur capitaine de la troisième division s’éloigna. Sachant qu’elle ne pourrait rien faire de plus aujourd’hui, elle laissa son ami réfléchir, de nouveau percher sur son rocher, en espérant qu’il prendrait la bonne décision ; ce dernier se doutant parfaitement qu’elle reviendrait à la charge ultérieurement.
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Kusanagi Akira
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