Do not forget the past...[Ryuken]

□ ■ ▄ ▀ .... ◊ Deux pupilles noirs, entourées de blanc...◊ .... ▀ ▄ ■ □

Je garderais toute ma vie le souvenir de ses flammes dansant devant mes yeux. Le plus grand massacre de l'histoire de la Soul Society. Maitre Yamamoto regarde se spectacle sans aucune émotion, j'aimerais que mes hommes suivent son exemple. Moi même je suis perturbée, mais mes troupes sont exaltés...Elles fauchent l'ennemi comme du bétail, sans aucune merci, parfaitement a l'image de ce qu'elle sont, de vulgaire bourreau. Je regarde ce spectacle avec désolation, ne prenant que peu part a un combat ou je suis inutile. Je n'oublie pas sur quoi mes camarades lèvent le sabre rituel de purification. J'essaye de comprendre comment nous en somme arrivée la. Pourquoi tant de sang et de larme, tous, je sais qu'aucun ne sera épargné, pourquoi, mon cœur se prend a espérée qu'aux moins quelques uns survivrons a ce massacre en règle. J'ai honte de faire partie du commandement de se massacre, mais le devoir passe avant les états d'âmes, je n'ai pas le droit de faiblir. Cette arme me semble toutefois familière. Bien sur, je l'ait vu dans les rapports, mais jamais en réalité, pourtant, j'ai cette impression de déjà vu, et un mal-être que je ne puis comprendre.

Pourquoi s'en prendre a ses gens ? Leurs actions mettaient telle réellement en péril la balance des âmes ? Notre orgueil semble une fois de plus nous avoir aveugler. Je regarde le commandant général, toujours de marbre. Finalement, il me semble que son absence de réaction soit encore plus effrayante que celle de soif de sang de mes camarades. On t'il tous oubliée que nous éliminons aujourd'hui une partie même du sens de notre existence, cette population que nous somme sensée protéger des Hollow. Parfois, j'ai l'impression qu'il s'agit plus d'une crainte, celle de nous voir surpasser par des humains, des êtres de chair et de sang. Oh mon Roi, ayez pitié de nos âmes pécheresse, soyez miséricordieux avec ses humains voulant défendre leurs familles.

Extrait du journal intime de Kaede.

□ ■ ▄ ▀ .... ◊ De nos jours...◊ .... ▀ ▄ ■ □

Quel gâchis...Toute cette histoire ne fut qu'un gâchis monumentale. Sclérosée par ses traditions et la peur d'être surpassée, la Soul Society réagit alors comme une véritable dame arrogante, éliminant sa rivale sans aucun état d'âme, diabolisant et encourageant un massacre qui ne méritait probablement pas d'être. Dire que ce fut l'un de mes ultimes fait d'arme en tant que Taisho, avant que je ne rejoignent la garde de notre seigneur tout puissant, le Roi des Shinigami et la division zéro. Mes camarades, ou êtes vous en ce moment ? Mon cœur est lourd, celui que j'avais amenée après mon départ a la Soul Society est mort, même si je ne l'avais que très peu connu, il représentée la valeur d'un fils a mes yeux. Un héritage a transmettre. Toutefois, je sais que son sacrifice ne sera pas inutile, il aura lui aussi transmis mes valeurs a quelqu'un d'autre, ses choses qui forment le patrimoine et qui sont les plus importantes de la vie. Pourtant, alors que ma présence serait probablement requise ailleurs, mes pas me guidèrent vers se champ de bataille ancien. Je n'eut aucun mal a le reconnaître a cause de l'édifice religieux. Celui que nous avions jadis incendier pour faire disparaître toute une culture de la surface de la terre, le grand secret de l'existence des âmes, de la vie après la mort. Il fallait maintenir la population dans l'ignorance, le culte du secret, maintenir la balance des âmes...Tout ceci n'avait plus aucune importance désormais. La situation était si grave que le vieux Yamamoto accepterais toute l'aide offerte contre Aizen. Je n'avais pas estimée correctement la puissance de cet homme, même nous, les gardes du roi, nous avons bien du mal a faire face a son pouvoir. C'est ridicule, nous somme des dieux, pourquoi ne parvenons nous pas a surpasser notre ennemi, lui qui ne fut jamais nominé pour entrer dans notre division, un outsider ? Toutes ses questions agressait mon esprit, je le savais, j'avais besoin d'y voir plus clair, et ce n'était pas en restant a Karakura ou a la Soul Society que j'allais trouver la réponse a toutes ses questions.

Dans ce genre de situation, je faisais systématiquement confiance en mon esprit pour me guider vers un lieu capable de me faire comprendre la ou je doit être. C'est ainsi que mes pas me guidèrent ici. La nature avait repris ses droits désormais, l'église était couverte de ronce, mais les ruines étaient toujours la. Un petit havre de nature au milieu de cette planète en béton, je trouvais cela assez agréable. Entrant dans la bâtisse, je faisais désormais face droit dans les yeux a l'une des périodes les plus sombres de mon existence, j'avais toujours honte d'avoir participer a cette boucherie. Nous n'en avions laissée qu'une poignée, des personnes comme moi qui avait eu la force morale de garder la main sur la garde lorsqu'ils faisaient face aux femmes et aux enfants...D'autre n'ont pas eu cette attitude cavalière, nous étions alors de vulgaire...Meurtrier. La guerre n'est pas un jeu, notre adversaire n'est pas mauvais en soit. Nous somme miséricordieux avec les Hollow, nous leurs offrons la possibilité d'avoir leur pécher d'âme lavé pour retourner dans la Soul Society, a condition qu'ils en soit digne bien sur, sinon c'est l'enfer qui les attends. Mais pour nos actions de ses sombre jours, nous même n'avions nous pas mériter les enfers éternelles ? Pour l'instant, c'est la gloire et les honneurs que j'avais récoltée. Moi j'avais levée la main sur des personnes parce qu'elles étaient différente, alors que j'avais souffert de discrimination toute ma vie...Pourtant, mon regard reste désespérément vide d'émotion. Trop de pensée assaille mon esprit, n'importe qui me connaissant quelque peu pourrait sentir la tension de mon Reatsu, par mes tentacules, plus sensible que les organes ordinaires. Elles tremblent, presque imperceptiblement, mais elle tremble tout de même, signe d'une grande réflexion mental. Mes pas me guidais vers l'autel de cette église, mes doigts effleurant les bancs rongé par les mites, dont il ne restait plus que de vague forme s'effritant sous ma caresse. Je ne portais plus ce grand hakama noir, il ne m'étais plus nécessaire. Ma démarche elle n'avait guère changée, toujours la tête haute, mais avec cette manière d'onduler bien propre aux femmes. Ma tenue ne se composait plus que d'un pantalon modeste, les bottes de cuir noir lui donnant toutefois une allure plus convenable. Mon petit débardeur décolletée prouvait que malgré ma différence physique, j'étais parfaitement capable d'être féminine. Enfin, un serre tête noir venait encadrer mes deux tentacules afin de les rendre moins sensible, un gadget que j'avais réclamer a l'ancien capitaine de la douzième division qui était bien pratique, mais j'étais capable de le contrôler, et ma puissance faisait qu'il devenait de moins en mois efficace...

Mes bottes créèrent une raisonnance étrange dans ses ruines que je n'aurais pas du entendre. Mon imagination me jouerais telle des tours ? Les souvenirs auraient t'il prit le pas sur la réalité dans mon esprit ? En réalité, je n'en sait rien et je m'en moque, ce n'est pas le moment de se poser ce genre de question. Mon regard et fixe sur une sorte de fresque très endommagé derrière l'autel. Je ne sais de quoi il s'agit, je suis encore trop loin, pourtant, malgré la curiosité, je n'accélère point le pas. Je saurais bien assez vite de quoi il s'agit. Mon attention est totalement capté sur cette fresque, je ne prend même pas la peine d'essayer de ressentir les énergies spirituelles alentours, alors qu'il s'agissait d'un lieu isolé ou les Hollow se dissimulait souvent pour tenter de nous attaquer. Pourtant, d'habitude je fait attention, mais aujourd'hui, aucune de ses créatures ne sauraient m'atteindre, moi, l'élite des Shinigami ! Mes pas finirent par me guider devant l'autel, je montais sereinement les marches de celui ci. Passant a coté du bureau en ruine, je levais enfin mon regard vers la fresque, placée dans l'antre qui aurait du contenir une croix géante représentant le christ de l'humanité. Je ne pouvais voir a cause des branchages et de la poussière ce que cela représenté, alors après avoir soufflée sur le mur, je déplaçais les branches pour observer l'image. Il s'agissait de guerrier portant des arcs d'énergie bleue affrontant des créatures monstrueuses noire. Je reconnut cette fresque, je l'avais vu jadis. Pourtant, alors que je laissais ma main vagabonder sur elle, je fini par me raidir. Il y avait des présences spirituelles...L'on ne pouvait décidément jamais être tranquille, même dans des lieux comme celui ci...Toutefois, celle ci était différente, elle n'était pas nécessairement ennemi. Fermant les yeux, je me concentrer sur elle...Elle semblait froide et implacable, mais pas particulièrement hostile, ce n'était pas un Hollow en tout cas.

« Malgré son état, cette église reste un lieu de culte, point de bataille ici. N'ayez pas peur, je ne compte pas vous attaquez, vous n'êtes pas un Hollow ou l'un des serviteurs du déchu. »

L'odeur de la mort se fait sentir, mais je n'est pas de remord, comment me définir ? Partir au combat en sachant que l'on en reviendra pas était t'il possible ? Je doutais de mes chances de survie dans ce conflit, mais la vue de cette église m'apaiser. J'étais restée ainsi dos a l'entrée, les yeux clos, attendant une réaction de cette énergie perçu. Les bras le long du corps, l'air parfaitement détendue, j'attendais de savoir qui avait eue la même idée que moi...

↓ Quincy ↑ Messages : 30 Date d'inscription : 15/06/2009

La douce lueur de l'étoile diurne altérait la peau blanche du Quincy, faisant baigner celle - ci dans des teintes ocre, sanglantes. Une ombre immense se profilait sur le macadam, piétinée par les passants. A son extrémité se dressait une fine carrure se fondant dans la foule, tranchant avec son costard maculé de la fumée de sa cigarette. Dédaignant admirer ce chemin qu'il empruntait chaque jour, il se contentait d'apprécier le tabac roulé, habitude après être sorti de l'hôpital général. Son esprit rêveur ne déformait pas pour autant sa marche rythmée, à la fois froide et sévère. Ses yeux finement dessinés regardaient le bitume. La fin de la semaine tendait la main et l'instigateur de l'hôpital de Karakura en avait profité pour prendre congé, délégant sa corvée à un subalterne qualifié.

Il pouvait désormais jouir à une route à peine distinguable à travers les milliers d'habitants qui souillaient cette dernière, dégradant l'atmosphère de leurs attitudes singulières. Le natif d'une famille d'exorciste avait une profonde aversion pour les réflexions inutiles, aussi il se contenta de rester concentrer sur sa cigarette, se consumant à vue d'œil. Redressant gracieusement ses lunettes, Ryuuken était à son plus grand regret, d'une humeur nostalgique ; peut être parce que cela fait désormais quinze ans ... Quinze ans qu'elle fut condamnée par les divinités aux actions dites débonnaires. Rien n'était plus affligeant que de voir son honneur, sa gloire, exterminée d'un coup de sabre. Fronçant des sourcils, il serrait sa mallette et écoutait son pendentif se cogner contre les boutons de sa chemise, créant une mélodie qu'il ne put s'empêcher de nier. Ishida regarda l'héritage de son père, trôner dans sa main.

Soupirant, il reposa celle - ci sous sa chemise, mettant la cause de cette humeur outrageante sur le dos de la fatigue. Le souffle d'Eole balaya les feuilles mortes à ses pieds, guidant ces dernières vers la sortie de la ville où s'était édifiée il y a plusieurs années, le dernier bastion Quincy, désormais en ruine où prône les bouteilles vides et l'odeur d'urine. Le regard impassible, l'homme scrutait le bâtiment, caressant l'idée qu'une force anormale y avait trouvé résidence. Etonnement puissante, il aurait référencé ce flux important par un artifice d'Isshin ou d'une autre entité exilée, mais elle ne lui était guère familière. Il abandonna l'idée de rejoindre son foyer et continua donc ses pérégrinations vers le lieu de prière, désireux de voir si cette puissance était hostile ou non. A quoi je joue, se martela - t - il intérieurement après s'être juré il y a bien longtemps de laisser ces problèmes aux inconscients.

Sa clairvoyance avait encore joué en sa faveur, il ne s'en faisait pas des éloges et regarda la porte grande ouverte de l'église, habituellement verrouillée. Mussant son énergie spirituelle, Ryuuken était sur ses gardes, n'hésitant pas à faire resplendir sa force de jadis sur le singulier personnage qui avait posé le pas dans cette ancienne demeure d'exorcistes. Devant l'autel, le dit personnage dégageait une apparence singulière qui, à son plus grand honneur, fit sourciller le dernier des Quincys, plus particulièrement lorsqu'il distingua ses appartenances à l'ordre des anges de la mort. L'apparence hybride du démiurge n'avait rien à envier aux Hollows, ses deux tentacules entouraient un minois repoussant, le tout mis en valeur par un teint de peau verdâtre. Le survivant d'un génocide avait occulté tous désirs de vengeance mais en voyant en face se dresser une telle entité, il ne pouvait s'empêcher de réviser ses actes : on condamne des innocents et on prend dans ses rangs cette créatures ... Ryuuken resta néanmoins calme, son regard restait le même et, adossé au mur qui prolongeait la voûte à l'entrée, il alluma une cigarette avant de rétorquer aux dires, apparemment d'une femme.

« Les Shinigami ont dû tomber bien bas pour daigner de tels créatures. »

Un simple rire amusée...Voilà ce qu'il obtint de moi a cet instant. Cette phrase, je l'avais entendu tant de fois dans la bouche d'Hollow ne comprenant même pas que j'allais très bientôt mettre fin a leur existence pitoyable. Pourtant, cette fois, je n'étais pas décidée a lever la main sur lui. D'une certaine façon, je pouvais comprendre sa peine et sa rancœur. Les Shinigamis avaient massacrer les siens, n'en laissant qu'une poignée, alors qu'une créature ressemblant vaguement a une pieuvre d'une couleur bleu se trouvait dans leurs rangs. Malgré tous ce que j'avais déjà subie, j'étais encore capable de trouver des excuses a ceux qui dénigré mon apparence. Pauvre petit humain superficiel, incapable d'accepter la différence de l'autre, voilà d'où venait le vrai problème de la Soul Society. La base était déjà corrompu, alors comment pourrions nous en attendre autrement des âmes qui habitaient ses corps ? Impossible, tout simplement. Mais il y avait toujours de bonne personne prête a croire qu'il n'y avait pas de meilleur et de moins bon. Malheureusement, la stupidité des uns poussaient les autres a prendre les armes et a la mort, la notion de sacrifice étant toujours profondément ancrée dans les cœurs les plus vertueux. La vengeance, il avait le droit de la réclamer, mais pas maintenant. Je ferais face a mes crimes, je n'avais pas honte, j'étais prête a faire face a mon propre destin, toutefois je ne pouvais encore me permettre de mourir, j'avais encore des choses a faire, affronter le traitre et lui prouver que la notion de divin ne pouvait lui convenir. Bientôt, il saurait pourquoi nous somme l'élite des Shinigami. Cet homme semblait déjà surprit de voir que je faisais partie de leur ordre, mais que dirait t'il s'il savait ce que j'étais vraiment ? Je ne préfère même pas y penser. Doucement, sans aucune haine, mon corps ce tourne vers lui, prouvant par ses formes qu'il était bien féminin. Jadis, a une époque très reculée en Europe, il eu une apparence humaine, mais la forte concentration d'énergie spirituelle du lieu en fit ce qu'il est aujourd'hui. Moi aussi j'avais des raisons de haïr les utilisateurs d'arc spirituel. C'est a cause de l'un d'entre eux que je subit mille et une torture sous les machines de guerres de l'inquisition catholique. Il n'y avait jamais de bon ou de méchant dans ses sales histoires, le vainqueur se contente de s'offrir le beau rôle, mais bien souvent, il ne vaut pas mieux que son adversaire...Partout, l'on trouve de bonne et de mauvaise âme, voilà qui assurerait l'équilibre des mondes des âmes pour l'éternité.

« L'apparence n'a aucune importance, seule la volonté de l'âme compte. Shinigami ? Je suis une âme comme une autre essayant de faire son chemin dans l'univers... »

Shinigami, dieu de la mort, le terme me semblait toujours usurpé ! Je n'étais pas une déesse, il n'y avait qu'un seul dieu, le Roi des âme, notre souverain. Aussi curieux que cela puisse paraître, le manque d'originalité de sa réponse m'avais poussée a répondre avec une phrase tout aussi classique et sans aucune originalité, juste pour lui donner un point de vue. Je doute qu'il le prenne en considération. Pour lui, j'étais une simple Shinigami responsable de la mort ses proches. De quel droit une créature comme moi avait telle le droit de vivre alors que ses frères normaux avaient été massacré par ceux qu'ils pensaient mes frères. Dire que j'avais commander une partie de ce massacre. Pourtant, je n'avais toujours aucun regret, le devoir passait avant tout, un ordre se doit d'être exécuté, même s'il vous paraît injuste, vous avez un droit a la parole. Si vous ne parvenez pas a convaincre, alors il fallait exécuter. Je n'avais pas eue la volonté de partir en exil après tous les efforts que j'avais fait pour devenir capitaine et me faire respecter, et en ayant intégré la division zéro, le saint des saints, je savais que j'avais finalement fait le bon choix. Il était vivant, cela voulais dire que nous avions mal fait notre travail. Mon vœux fut exhaussé, certain d'entre nous eurent des scrupules a massacrer ses humains et ne purent finir le travail. Mes traits ne semblaient nullement tendu, bien au contraire, j'étais calme, trop habituée a ce genre de bassesse digne d'un enfant du Rukongai. Cet homme avait tout de même l'air plus intelligent qu'il en avait l'air. Il dissimuler quelque chose derrière ses lunettes et une attitude qui semblait cynique, j'en était persuadée. Bien que savoir quoi ne faisait pas nécessairement partie de mes plans, je n'avais de doute manière rien d'autre a faire pour le moment, et il fallait bien discuter quelque peu, sinon cela ne serait pas très agréable. Avançant quelque peu, je prend place sur la table de l'autel, cette religion m'avait jadis trahie et brulée vive, je ne voyais pas pourquoi je lui offrirais encore révérence.

« Ne vous en faite pas, j'ai payée mon crime de faciès il y a des années de cela. Quand a la raison pour laquelle ils me gardent, elle est assez simple, mais je ne vous la montrerez pas, sauf si vous m'y forcez...Si cela peut vous rassurez, ils pensent exactement la même chose que vous a mon sujet. »

Mon regard observait celui derrière les lunettes avec attention. Ne pas regarder dans les yeux la personne avec qui l'on parle serait un manque de respect flagrant et je ne voulais pas le faire. De cette manière, je montrais qu'il ne m'impressionnait pas, mais aussi que je savais me montrer plus tolérante que lui. J'aurais aimée lui dire que j'étais soulagée de le voir vivant, que je voulais que sa tradition perdure et ne disparaissent pas, pourtant, mes lèvres restaient close. Même si je les pensaient, je ne pourrais dire ce genre de chose a cet être qui me regardait comme un vulgaire Hollow. Pense t'il que je suis le mal ? Après tout, s'il était croyant, cela ne serais pas vraiment étonnant, car je fut jadis condamné pour être une démone Succube...Que tout ceci était ridicule ! Mais avec l'église, il fallait s'attendre a tout ! Mais je n'étais pas ici pour juger l'humanité mais la défendre. En cet ère trouble, il aurait besoin de moi, que cela lui plaise ou non. Je me demandais quel réaction il aurait eu en rencontrant Komamura Sajin ? Probablement pire que pour moi, car il était encore moins humain...En discutant avec des personnes qui l'avaient connu, j'ai apprit qu'il s'était masqué le visage très longtemps pour se prémunir du regard des autres. Le pauvre avait du souffrir encore plus de moi. Que son âme repose en paix, a droite de notre roi. J'attendais que mon interlocuteur réponde avec calme, sans arrogance, mes jambes ondulant quelque peu au dessus du sol. Une vision de Pieuvre Chan que le jeune Keiji aurait probablement apprécié.